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Ces 28 plantes d’intérieur à éviter que tout le monde achète encore transforment votre salon en cimetière vert en décembre 2025

Ces 28 plantes d’intérieur à éviter que tout le monde achète encore transforment votre salon en cimetière vert en décembre 2025


Ces 28 plantes d’intérieur à éviter que tout le monde achète encore transforment votre salon en cimetière vert en décembre 2025

Entre chauffage, courants d’air et pièces sèches, certaines plantes d’intérieur sont presque condamnées d’avance. Quels sont ces 28 pièges verts à éviter absolument quand on vit en appartement ?

Feuilles qui noircissent sans raison, boutons qui sèchent avant d’éclore, fougère qui se déplume en quinze jours… Beaucoup de salons se transforment en petit cimetière vert dès qu’on craque pour une plante “waouh” vue sur les réseaux. Derrière les jungles d’appartement impeccables, il existe pourtant tout un club de plantes presque impossibles à garder en vie en intérieur classique.

Certaines enquêtes de jardiniers et de médias anglo-saxons ont même dressé la liste de 28 pires plantes à tenter en intérieurtant leurs besoins sont loin de ceux d’un appartement chauffé à 20 °C, peu lumineux et à l’air sec. Avant de succomber à la prochaine nouveauté en jardinerie, mieux vaut savoir quoi plantes d’intérieur à éviter quand on n’a ni serre, ni véranda, ni matériel pro. La liste des candidats est plus longue qu’on l’imagine.

Ces plantes d’intérieur à éviter quand on débute

Ce qui fait d’une plante un “mauvais choix” pour le salon, ce n’est pas sa beauté, mais le décalage entre ses exigences et la réalité : besoin d’air saturé d’humidité, de nuits fraîches autour de 12 à 15 °C, de lumière très vive mais sans soleil direct, ou encore sensibilité extrême aux oublis d’arrosage. Les calathéas, beaucoup d’alocasias, plusieurs fougères fines ou encore les gardénias cumulent ces contraintes, d’où leur réputation de plantes d’intérieur capricieuses.

L’azalée d’intérieur illustre bien ce piège. Elle fleurit en plein mois de décembre, mais uniquement si elle reste au frais et dans une terre toujours légèrement humide. Selon un horticulteur consulté par le site Ecole d’Agriculture, “Une azalée maintenu entre 12 et 18°C ​​dure parfois deux fois plus longtemps qu’une plante placée dans un salon surchauffé.” Dans un séjour à 22 ou 23 °C, avec un chauffage qui assèche l’air, sa floraison se raccourcit, les boutons sèchent et la plante dépérit à vue d’œil.

Froid, chauffage et pièces sèches : des ennemis cachés pour ces plantes d’intérieur

L’hiver français crée un cocktail compliqué : froid près des vitres, radiateurs brûlants sous les fenêtres, courants d’air lors des aérations rapides. L’azalée, par exemple, utilise la baisse des températures pour préparer sa floraison, mais ne supporte ni les coups de chaud ni la sécheresse profonde. Un avertissement revient très souvent chez les passionnés, relayé par Ecole d’Agriculture : “Une azalée qui sèche en profondeur ne retrouve pas son rythme de floraison pour toute la saison. Une seule négligence peut suffire à la fatiguer.” De quoi réserver cette plante aux propriétaires de pièce fraîche et surveillée de très près.

D’autres espèces, comme le spathiphyllum (fleur de lune) et plusieurs plantes épiphytes, réagissent très mal aux coups de froid en véranda, garage ou serre mal isolée. Exposées à des températures proches de 0 °C, elles peuvent modifier leur sève, devenir irritantes et s’affaiblir durablement, surtout en présence de jeunes enfants ou d’animaux curieux. En revanche, dans une maison bien chauffée, le danger survient plutôt dans les zones limites : vitre glacée, porte mal isolée, recoin oublié. Quelques réflexes simples pour éviter la casse :

  • Éloigner les pots des fenêtres et portes froides, ainsi que des radiateurs
  • Regrouper les plantes pour créer un microclimat plus doux
  • Poser les contenants sur un support isolant plutôt que directement sur le carrelage
  • Alléger l’arrosage quand il fait froid, pour limiter le risque de racines qui pourrissent

Plantes d’intérieur capricieuses : comment ne plus se faire piéger

Dans ce club des 28 “pires plantes à essayer de cultiver en intérieur”, on retrouve beaucoup de stars d’Instagram : monstera panachés, alocasias aux feuilles géantes, ficus lyrata, fougères très fines, spathiphyllum, hortensias en pot, mini rosiers ou encore certaines orchidées délicates. Toutes ont un point commun : elles tolèrent très mal les erreurs de température, l’air sec du chauffage, les arrosages irréguliers ou les changements d’emplacement répétés, et plusieurs font partie des plantes d’intérieur toxiques pour les enfants et les animaux.

Pour un intérieur chaleureux mais serein, l’idée n’est pas de bannir à vie ces beautés compliquées, mais de les aborder en connaissance de cause. Commencer par des espèces robustes, puis s’offrir plus tard une azalée d’intérieur, un gardénia ou une alocasia rare en prenant le temps de comprendre leurs besoins précis en lumière, fraîcheur et humidité, changer complètement l’expérience. Et quand une plante fait la tête, un feuillage qui ternit, se ramollit ou se tache devient alors un vrai message d’alerte, plutôt qu’une mauvaise surprise de plus au retour de week-end.

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