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à quel jeu vous avez le plus de chances de gagner


À l’approche du tirage de Noël, les joueurs hésitent : faut-il tenter sa chance au Super Loto de la FDJ ou à l’EuroMillions ? Un expert en mathématiques a fait les comptes.
Les paillettes, les sapins, les cadeaux… et un ticket gagnant ? Chaque année, des millions de Français cochent leurs grilles dans l’espoir de décrocher le gros lot du Super Loto de Noël ou de frapper plus fort encore à l’EuroMillions. Mais entre rêve et réalité, les probabilités ne sont pas tout à fait les mêmes. À quelques semaines du tirage spécial de Noël prévu par la FDJune question taraude les esprits : à quel jeu at-on vraiment une chance de gagner ? C’est ce qu’a voulu éclaircir
David Gozalo, mathématicien espagnoldans une vidéo devenue virale.
Entre EuroMillions et Loto de Noël, un gouffre statistique
Avec le
Grand Loto de Noëlles joueurs cochent 5 numéros sur 49 et 1 numéro Chance entre 1 et 10pour tenter de décrocher un jackpot de 20 millions d’euros garanti cette année. Chaque grille coûte
5 € et donne également accès à une tombola associée, avec 100 codes gagnants à 20 000 €
chacun.
Selon Gozalo, les probabilités de gagner à une loterie de Noël sont d’1 sur 100 000donc 0,001 %. Pour comparer,
l’EuroMillions affiche une chance sur 139 838 160
d’empocher le jackpot, soit 0,0000007 %. Autrement dit : gagner au tirage de Noël reste très rare… mais nettement moins que l’EuroMillions.
Faut-il éviter certains numéros ?
En France, chaque grille du Loto repose sur
des combinaisons aléatoires de numérosmais certaines croyances persistent. Beaucoup de joueurs évitent, par exemple, de cocher des numéros très bas ou des combinaisons qui leur semblent peu « esthétiques »comme une suite répétitive ou des chiffres identiques. Pourtant, selon Gozalo, ce raisonnement est infondé. « Les gens n’aiment pas jouer des numéros très bas, c’est le classique, mais le zéro peut autant sortir que le 99 999 », explique-t-il, en faisant référence au format à cinq chiffres de la loterie espagnole.
Et même si ce format diffère du Loto français, l”idée reste valable : combinaison chaque, aussi étrange ou “moche” qu’elle paraisse, a
Exactement les mêmes chances de sortir. « L’erreur la plus courante est de penser que les numéros sont moches », insiste-t-il, en prenant l’exemple du 88 888souvent évité en Espagne car il ne contient que des huit. Dans le Loto français, cela équivaudrait à éviter des grilles avec des répétitions, ou à refuser de cocher des chiffres jugés “malchanceux”. Mais statistiquement, aucun numéro n’est défavorisé.
Peut-on améliorer ses chances au tirage ?
Alors oui, acheter plus de billets augmenter ses chances. Mais de combien ? Le mathématicien à tout calculé : « Si vous voulez atteindre 5 % de chances de gagner le gros lot, il vous faudrait 5 000 numéros différents ». Autre astuce souvent négligée :
varier les terminaisons pour maximiser les possibilités. « Si vous achetez beaucoup de numéros, assurez-vous au moins les terminaisons : vous couvrez ainsi toutes les probabilités de 0 à 9 ».
Et si vous visiez un numéro qui n’a jamais gagné ? Sachez que
le gros lot n’a jamais été remporté par une combinaison de cinq ou quatre chiffres identiques. Le maximum observé ? Trois chiffres similaires, comme
25 888 en 1935. Mais même là, Gozalo relativise :
« Qu’un numéro où tous les chiffres sont identiques sorte a exactement la même probabilité que n’importe quel autre ».











