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Arbres fruitiers : les 5 gestes de nettoyage à faire avant décembre 2025 que la plupart zappent et qui ruinent vos récoltes si vous les oubliez

Arbres fruitiers : les 5 gestes de nettoyage à faire avant décembre 2025 que la plupart zappent et qui ruinent vos récoltes si vous les oubliez

En fin d’automne, vos pommiers, poiriers ou pruniers abritent encore maladies et parasites, tapis dans les feuilles et fruits pourris. Quels sont les 5 gestes simples à poser maintenant pour nettoyer vos arbres fruitiers et sauver la prochaine récolte ?

Les branches nues de vos pommiers, poiriers ou pruniers peuvent donner l’impression que le verger dort tranquillement. En réalité, c’est à ce moment précis que les maladies et les parasites se mettent à l’abri, tapis dans les feuilles mortes, les fruits pourris ou les creux de l’écorce. Sans un minimum de soin, ils repartiront de plus belle au printemps et vos récoltes risquent d’en payer le prix.

La bonne nouvelle, c’est qu’il suffit de quelques gestes ciblés pour nettoyer vos arbres fruitiers en fin d’automne et en début d’hiver, quand la chute des feuilles révèle enfin la structure des branches et que l’arbre entre en repos végétatif. En quelques heures tout au plus, vous pouvez assainir le verger et préparer une saison pleine de fruits : reste à savoir par où commencer pour que vos arbres vous “remercient” vraiment.

Pourquoi nettoyer vos arbres fruitiers en fin d’automne changer tout

Sous la ramure, les feuilles mortes et les fruits tombés en décomposition forment un véritable terrain idéal pour les maladiescomme la moniliose ou d’autres champignons, et pour les parasites hivernants. Sur le tronc, l’écorce qui se crevasse, les mousses et les lichens abritent des pucerons verts, des cochenilles et des larves à l’abri du froid. Sans nettoyage, tout ce petit monde réapparaît dès les beaux jours et affecte sérieusement vos arbres fruitiers.

Profiter de la fin de l’automne, en novembre ou décembre, quand les arbres ont perdu leurs feuilles, permet d’y voir clair dans la ramure et d’intervenir sans stresser l’arbre. Un entretien complet à cette période rend les fruitiers plus sains, limite les traitements au printemps et favorise des récoltes généreuses. En pratique, ce grand ménage se résume à cinq gestes simples que tout jardinier peut adopter.

5 gestes simples pour bien nettoyer vos arbres fruitiers en hiver

Le premier réflexe consiste à faire place nette au sol. Avec un râteau, ramassez soigneusement toutes les feuilles et les fruits tombés, sans oublier les fruits momifiés qui restent parfois accrochés aux branches, de véritables nids à champignons et bactéries. Si les débris vous semblent sains, vous pouvez les intégrer au compost ou les utiliser en paillage. S’ils présentent des taches, des pourritures ou des traces de maladie, mieux vaut les jeter ou les brûler plutôt que de les mettre au compost, afin de ne pas disséminer les spores dans tout le jardin.

Juste après, tournez-vous vers le tronc et les grosses branches pour un nettoyage en douceur. Avec une brosse à poils souples, frottez l’écorce en insistant dans les creux et sur les zones très couvertes de mousse ou de lichen, sans chercher à tout décaper. Quelques lichens ne posent pas de problème, mais s’ils envahissent l’arbre, il est temps d’intervernir. Sur un tronc bien nettoyé, vous pouvez ensuite appliquer au pinceau un blanc arboricolece badigeon à base de chaux qui forme une barrière contre de nombreux parasites et champignons, du collet jusqu’à la base des charpentières. Profitez enfin de ce tour d’inspection pour vérifier les tuteurs des jeunes arbres : base non pourrie, tuteur bien stable, lien ni cassé ni trop serré, quitte à le remplacer par une bande de caoutchouc ou une vieille chambre à air de vélo.

Traitements d’hiver, taille et paillage pour des arbres fruitiers en pleine forme

Une fois l’arbre propre, la taille de nettoyage vient compléter le travail. L’automne n’est pas fait pour les tailles sévères, mais vous pouvez sans risque supprimer les branches mortes, malades, celles qui se croisent ou qui poussent vers l’intérieur de la ramure, ainsi que les gourmands bien droits qui encombrent le centre. Utilisez un sécateur ou une scie bien aiguisés et désinfectés, et coupez toujours juste au-dessus d’un bourgeon orienté vers l’extérieur pour favoriser une croissance harmonieuse. Évitez de tailler par temps humide pour limiter les risques d’infection, puis appliquez un traitement d’hiver
à base d’huiles horticoles ou d’huile de paraffine, en pulvérisation, pour éliminer les œufs de pucerons et de cochenilles logés dans les anfractuosités. Choisissez un jour sec, hors gel, idéalement le matin pour laisser le produit sécher avant la nuit et respectez le dosage indiqué sur l’emballage.

Reste enfin à chouchouter le sol, véritable réserve de nourriture pour vos fruitiers. Étalez au pied de chaque arbre une couche de paillage biologique faite de feuilles broyées, de paille ou de compost. Ce tapis protège les racines du froid, maintient l’humidité, limite les écarts de température et se décompose lentement en enrichissant naturellement la terre. Sur la surface située à l’aplomb de la couronne, vous pouvez également apporter un compost mûr, un fumier de cheval bien décomposé ou des algues, en ameublissant légèrement avec une grelinette puis en répartissant un à deux centimètres de matière que vous ferez pénétrer par un léger coup de râteau. Pour les petits fruits comme groseilliers ou framboisiers, l’ajout d’un engrais naturel riche en potasse aide à obtenir des fruits nombreux et de belle qualité au printemps suivant.

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