Ce projet à Lyon révolutionne l’habitat éco-énergétique : comment atteindre 22-26°C sans clim ni pompe à chaleur

À Lyon, un projet révolutionnaire démontre comment une maison peut rester confortable sans chauffage ni climatisation. Découvrez les secrets de cette innovation.

Et si votre maison restait confortable en hiver sans radiateurs qui tournent ni clim en été, avec une facture qui cesse enfin de grimper. L’idée n’a rien d’utopique : elle s’invite dans l’habitat grâce à une enveloppe très performante, des capteurs discrets et un nommé dimensionné au plus juste.

En France, un programme de logements rejoue ce scénario et donne des repères concrets pour une maison éco‑énergétique. La réponse ne passe pas par une machine de plus.

Maison passive et projet Essentiel à Lyon : commentaire tenir 22 à 26 °C

À Lyon Confluence, Nexity a construit “Essentiel” : 24 appartements sur 6 niveaux en BRS, sans pompe à chaleur généralisée ni clim. L’architecte Anne Speicher résume le retour d’expérience des bâtiments de même philosophie en Autriche et en Suisse : “surtout dans le tertiaire”, admet Anne Speicher, architecte associée directrice, citée par Batiactu. Et d’expliquer le défi côté habitat : “Dans les logements, il y a encore des inconnus de comportements que nous ne savons pas mesurer. C”est d’ailleurs pourquoi nous préconisons un chauffage d’appoint”, ajoute l’architecte.

Ici, la performance vient d’abord de l’enveloppe : brique
monomur de 60 cm avec fibre de bois dans les capillaires, enduit à la chaux, grand triple vitragefort inertie thermique. “Les paroisses fonctionnent comme un accumulateur et retiennent la chaleur produite par les activités des habitants”, explique l’agence. Les ouvrants pilotent une ventilation naturelle via des capteurs de CO2d’hygrométrie et de température : “Il y aura des capteurs un peu partout afin d’ajuster les mouvements des volets en bois”, note l’architecte. La toiture des réceptions panneaux photovoltaïques et, précision utile, “Nous avons tout de même équipé les pièces sanitaires d’une ventilation double flux”. En nommant, les logements seront raccordés au réseau urbain, avec un suivi des usages via appli et un assistant à maîtrise d’usage. Objectif annoncé : 2 kWh/m²/an, emménagements prévus en 2025. “Le logement travaille avec la chaleur humaine et les usages. C’est pourquoi nous avons opté pour un chauffage d’appoint. Notre concept met les habitants et les citoyens au cœur de leur bâtiment. Ces derniers deviennent responsables de leur mode de vie”, observe la conceptrice.

Rénover une maison ancienne : architecte ou AMO pour viser l’habitat passif

Les bâtis anciens demandent une approche spécifique : matériaux d’époque, zones d’humidité, contraintes patrimoniales en secteur ABF, souvent un DPE faible. ONU architecte
Compte tenu de la faisabilité technique et réglementaire, conçoit un projet sur mesure intégrant isolation et confort d’été, coordonne les entreprises et sécurise les autorisations. Pour une mission complète, ses honoraires représentent en général 12 % à 14 % du coût des travaux.

Quand l’objectif principal est une rénovation énergétique globale avec garanties de performances, l’AMO prend le relais opérationnel : dimensionnement des solutions, sélection des artisans, contrôle de chantier, atteinte de la note DPE cible et mobilisation des aides
MaPrimeRénov’, CEE,
éco‑PTZ. Résultat : un parcours clarifié et des dépenses optimisées sur la durée.

Chauffage d’appoint et gestes malins : le juste choix pour une maison éco‑énergétique

Une maison passive peut garder un nom léger selon le climat et les usages. À étudier selon le logement :
pompe à chaleur bien dimensionnée, poêle à granulés ou chaudière bois, gaz à condensation, radiateurs électriques à inertie, ou systèmes hybrides combinant deux énergies pour sécuriser le confort et les coûts. Anticiper l’étude et la pose reste indispensable, car entre diagnostic, devis et chantier, les délais s’allongent.

En attendant une rénovation lourde, quelques gestes à faible coût renforçant l’efficacité : calfeutrer portes et fenêtres avec joints et films isolants, poser des rideaux thermiques, multiplicateur tapis et textiles pour limiter les pertes par le sol, profiter de la chaleur des cuissons au quotidien. L’ensemble fonctionne d’autant mieux que l’enveloppe est soignée et la régulation fine, de préférence avec une VMC double flux ou une ventilation naturelle pilotée.