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flouée par le faux CDI de sa locataire, cette propriétaire tente de récupérer son logement avant la trêve hivernale

flouée par le faux CDI de sa locataire, cette propriétaire tente de récupérer son logement avant la trêve hivernale

Alors que la trêve hivernale approche bientôt, il ne reste plus que quelques jours à ce propriétaire pour obtenir réparation.

Le phénomène du squat peut prendre bien des formes. De la pure occupation illégale à l”arnaque au « faux locataire », les propriétaires peuvent être victimes de multiples stratagèmes. Cette dernière semaine, un certain type de fraude est mis en lumière : le
faux contrat de travail.

Un emplacement qui sort de l’ordinaire

Propriétaire d’une maison meublée dans la commune de Sainte-Marie-sur-Mer, à côté de Pornic (Loire-Atlantique), Gisèle se sent flouée. Depuis près d’un an, elle est la victime d’une
localisation frauduleusen’ayant toujours pas reçu le moindre versement de sa locataire. Tout part d’une situation inédite : alors qu’elle loue habituellement cette maison héritée de ses parents à la semaine via la plateforme Airbnb, elle est contactée par une femme d’une cinquième année pour une emplacement annuel.

Pour Gisèle, les calculs de cette transaction sont prometteurs : « Cette location annuelle m’aurait rapporté l’équivalent des revenus locatifs saisonniers. J’ai d’ailleurs loué précédemment à un jeune couple, et tout s’était alors bien passé». Le contrat de location est conclu chez la sœur du futur locataire, dans «une maison qui inspire une confiance totale», selon les mots de la propriétaire, participée par actu – Le Courrier du pays de Retz .

Au cœur de l’arnaque, un faux contrat de travail

La future locataire, qui se présente comme veuve, fournit
un contrat de travail en CDI«qui s’est révélé par la suite être un faux», selon le propriétaire. Contactée au téléphone, l’entreprise mentionnée dans ce contrat assure qu’elle ne connaît pas la faussaire. Le bail est signé le 1er novembre 2004, la locataire donnant pour prudence
un chèque de 900 euros. Mais au moment de le déposer à la banque, celui-ci est « retourné impayé » quelques jours plus tard, pour cause de compte clos. L’arnaque est alors matérialisée.

Elle se poursuivra tous les mois suivants, avec – en dépit de promesses d’arrangement – une répétition de loyers impayés. Même après avoir coupé l’eau et l’électricitéinitialement comprend dans le loyer (toutes charges incluses), la locataire à tout remis à son nom.

Une opération complexe pour obtenir réparation

Ce «squat déguisé », selon les mots de la propriétaire, a semble-t-il été savamment orchestré, puisque
la procédure juridique pour annuler le bail signé prend un temps considérable : envoi de recommandées, dépôt de plainte, convocation en gendarmerie puis au tribunal des contentieux… Le 25 août 2025 (deux semestres après les faits établis), la juge a décidé de juger l’affaireestimant que la locataire avait eu largement le temps de se préparer. Le jugement devait être rendu cette semaine.

Une course contre-la-montre s’engage désormais pour le propriétaire, «il faut que le préfet ordonne l’injonction d’expulsion par les gendarmes, mais la
trêve hivernale arriver bientôt
(le 1er novembre prochain) ». Avec une leçon claire à retenir, pour Gisèle comme tous les propriétaires : il vaut mieux demander une garantie, souscrire une assurance juridique
et/ou une garantie de loyer impayé.

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