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Londres va coûter plus cher

Londres va coûter plus cher

Le voyage vers Londres va changer en 2026, avec une autorisation obligatoire et un coût supplémentaire que les visiteurs devront désormais anticiper.

À l’heure où les contrôles frontaliers se transforment partout dans le monde, le Royaume-Uni s’apprête à franchir une nouvelle étape. À partir du 25 février 2026, la règle sera simple : « Pas d’autorisation, pas de voyage ». Pour rejoindre Londres ou n’importe quel autre point du territoire britannique, il faudra impérativement obtenir une autorisation de voyage électronique, l’ETA, et accepter au passage une dépense supplémentaire qui gravitera autour de vingt euros. Un changement qui touche des millions de voyageurs habitués à passer la frontière sans formalité particulière.

Un voyage désormais encadré par une autorisation numérique

Cette exigence ne concerne pas seulement quelques nationalités isolées. Les citoyens de 85 paysdont ceux de l’Union européenne, des États-Unis, du Canada, de l’Australie ou encore du Japon, présenteront cette autorisation numérique avant même d’embarquer. Depuis son lancement en octobre 2023, l’ETA existait mais restait appliqué avec une certaine souplessele temps que les voyageurs apprennent à s’y retrouver. Le gouvernement britannique l’assume : cette période de transition s’achève, et la tolérance avec elle, rapporte le site Euronews.

L’ETA n’est ni un visa ni une taxe, mais une formalité indispensable pour un séjour de courte durée. Elle permet de circuler jusqu’à six mois sur le sol britannique, que ce soit pour rendre visite à sa famille ou pour un séjour touristique. Le Royaume-Uni la présente comme un outil de modernisation, mais dans les faits, elle devient surtout le passage obligé pour tous ceux qui s’apprêtent à découvrir Londres ous y retournez. Les visiteurs en transit, eux, ne seront pas concernés s’ils ne franchissent pas le contrôle des passeports dans des aéroports comme Heathrow ou Manchester.

Un voyage qui commence désormais par une demande d’ETA

Pour l’obtenir, tout passe par l’application officielle ETA ou par le site du gouvernement britannique pour ceux qui n’utilisent pas de smartphone. Le coût actuel s’élève à 16 livres, soit environ 18,20 euros. La procédure reste rapide : une photo, les informations du passeport, quelques coordonnées, et la réponse arrivent généralement en quelques minutes, même si les autorités
inviter à prévoir trois jours lorsqu’une vérification approfondie s’impose. La validité s’étend sur deux ans, dans la limite de la date d’expiration du passeport.

Les voyageurs britanniques et irlandais n’auront rien à faire, mais ceux-là bénéficiant d’une double nationalité sont invités à redoubler de vigilance. Les autorités recommandent qu’ils voyagent avec un passeport britannique ou un certificat de droit de séjour, faute de quoi l’embarquement pourrait leur être refusé. Une précision administrative loin d’être anecdotique, tant les
les contrôles pré-vol seront stricts : les compagnies aériennes devront vérifier la présence d’un visa ou d’une ETA avant de laisser monter à bord.









Une réforme qui transforme le voyage au nom de la sécurité

Derrière cette réforme, le gouvernement met en avant des enjeux de sécurité et de contrôle des flux migratoires. L’objectif affiché est d’automatiser progressivement la gestion des frontières et de préparer un système sans contact. Ce dispositif s’inscrit dans une politique plus large de numérisation, déjà amorcée depuis plusieurs années et qui prend désormais une dimension plus contraignante pour les voyageurs internationaux.

Cette volonté a été résumée sans détour par Mike Tapp, ministre de la Migration et de la Citoyenneté, qui défendre ces nouvelles modalités au nom de l’efficacité et de la sûreté : « Les autorisations de voyage électroniques (AVE) nous permettent de mieux empêcher les personnes menaçantes d’entrer sur le territoire et nous offrons une vision plus complète de l’immigration. Elles sont également plus avantageux pour les voyageurs. La numérisation du système d’immigration garantit aux millions de personnes que nous accueillons chaque année au Royaume-Uni une expérience de voyage plus fluide. ». Une promesse de simplicité qui, avant tout, redéfinit les règles du jeu pour se rendre à Londres à partir de 2026.

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