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Si votre sol abrite ces 6 nuisibles du jardin (limaces, vers gris, vers blancs…), vos récoltes de printemps sont en grand danger

Si votre sol abrite ces 6 nuisibles du jardin (limaces, vers gris, vers blancs…), vos récoltes de printemps sont en grand danger

Alors que votre potager semble endormi, 6 nuisibles du jardin passent l’hiver tapis dans le sol, prêts à grignoter racines et jeunes plantes. Quels gestes poser dès l’automne pour les devancer sans nuire à la vie du sol ?

En hiver, le jardin parait sage. Les massifs sont au repos, le potager est nu, parfois recouvert de givre, et l on aurait presque l impression que plus rien ne bouge. Pourtant, sous la surface, une partie de l’histoire des prochaines récoltes est déjà en train de s’écrire, à l’abri du froid.

Voiture plusieurs insectes nuisibles du sol
profitent de cette saison tranquille pour se cacher dans la terre, en larves, en pupes ou en œufs, avant de repartir à l’assaut des racines et des jeunes plantes dès le printemps. Six grands coupables reviennent souvent au jardin et méritent que l on sy attarde. Tout se joue maintenant, pendant que le sol semble dormir.

Sous le potager endormi, des insectes nuisibles du sol bien abrités

Quand les températures baissent, beaucoup de ravageurs cherchent tout simplement un refuge dans la terre. Ils sy entrerent plus ou moins profondément, ralentissent leur métabolisme et attendent le retour de la douceur. C’est le cas des larves de taupins, des asticots des racines, des nématodes parasites, mais aussi des limaces, des vers gris et des larves de coléoptères qui deviendront vers les blancs. Tous partagent le même avantage rester cachés sous vos pieds, là où les gelées touchent moins.

Pour le jardinier, ce sommeil na rien d anodin. Ces
ravageurs du sol s attaquent surtout aux parties cachées des plantes racines, collet, bulbes, semis tout juste levés. On repère alors des feuilles qui jaunissent sans raison, des plantes qui se couchent en une nuit, des racines trouées ou grignotées. En identifiant ces six profils hivernants, il devient plus simple de comprendre les dégâts au printemps et de préparer une défense adaptée.

Vers fil de fer, asticots des racines et nématodes, des ravageurs discrets

Les vers fils de fer sont les larves de coléoptères souvent appelées taupins. Leur corps dur et allongé leur permet de se faufiler dans la terre où ils passent plusieurs saisons, en se mettant à l’abri du gel pendant l’hiver. Quand la terre se réchauffe, elles remontent vers la zone des racines pour perforer pommes de terre, carottes ou jeunes semis. Les asticots des racines, eux, sont les larves de mouches du chou, de la carotte ou de l’oignon qui hivernent dans le sol sous forme de pupes puis reprennent leur cycle dès le retour des beaux jours. Les nématodes parasites des racines, totalement invisibles à l’œil nu, survivent en restant autour des systèmes racinaires ou sous forme d’œufs et provoquent des galles et un ralentissement général de la croissance.

La lutte passe surtout par des gestes d automne et de fin d hiver. Retirer soigneusement les résidus de cultures de choux et de légumes racines limiter le nombre de larves et de pupes laissées en terre. Un travail du sol léger, au croc ou à la grelinette par temps sec, aide à remonter une partie de ces larves à la surface, où les oiseaux se chargent de les picorer. Préparer une vraie rotation des cultures pour éviter de replanter les mêmes familles au même endroit coupé aussi l appétit de ces insectes nuisibles du sol. Certains jardiniers complètent avec des nématodes entomopathogènes vendus comme auxiliaires, qui s’attaquent spécifiquement aux larves dans la terre, sans nuire aux plantes ni aux animaux domestiques.

Limaces, vers gris et vers blancs, comment limiter ces ravageurs du sol en hiver

Les limaces et escargots sont bien connus au printemps, mais beaucoup survivent cachés dans le sol, la litière de feuilles ou les paillis. Les adultes se réfugient dans les interstices humides, tandis que de nombreux œufs pondus en automne restent enfouis jusqu’au redoux. Les vers gris, chenilles de noctuelles terricoles, passent-elles aussi l’hiver en boule dans des mottes de terre ou sous des débris végétaux, avant de sectionner les jeunes plantules au collet à la belle saison. Quant aux vers blancs, ces grosses larves en forme de C futures formes de certains coléoptères, elles vivent plusieurs mois sous la surface et descendent plus profondément dès que le froid arrive, puis remontent vers les racines de gazon ou de légumes quand la terre se réchauffe.

Pour limiter les limaces, un paillage intelligent fait une vraie différence. Des coques de noix ou de noisettes grossièrement broyées peuvent former une barrière très désagréable à franchir pour ces gastéropodes autour des salades, fraisiers ou jeunes vivaces. En disposant d’un cercle de trois à cinq centimètres de large et d’une épaisseur de trois à quatre centimètres au pied des plantes en novembre, sur conjugue protection contre le gel et défense mécanique contre les limaces, tout en restant dans une démarche zéro déchet. Un binage léger en fin d’hiver mis au jour vers gris et vers blancs pour les offrir aux oiseaux. Et pour réduire sur la durée les papillons de nuit et petits coléoptères dont sont issues ces larves, installer un nichoir à chauves souris en bois brut non traité, fixé à deux ou trois mètres de hauteur sur un mur ou un arbre exposé au sud ou au sud est, reste un geste intéressant à l’automne les chauves souris peuvent avaler chaque nuit des centaines d’insectes comme les moustiques, les papillons de nuit ou certains coléoptères, ce qui allège naturellement la pression des ravageurs au jardin.

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